FREMOK la ville rouge
« Je suis si sûr d'être vivant. Impossible que je meure, je suis tellement sûr d'être vivant. Je suis fort, je vais leur montrer, personne ne pourra plus m'approcher, ils me laisseront passer, ils s'inclineront, ils seront obligés de le faire... Ils auront tous peur de moi ! Cette ville m'appartient ! » Il y a peut-être un dieu dans la ville rouge. Ou un avorton minable. Il y a en tout cas une conscience qui visite, qui habite la ville. C'est avec du sang de boeuf récupéré dans les abattoirs de Charleroi que Michaël Matthys a brossé cette fresque sauvage et amoureuse.